Le 5 octobre 2013, nous avons eu le bonheur de visiter le Mont-Saint-Michel en compagnie d’Henry Decaëns l’auteur du livre ci dessous :
Le Mont-Saint-Michel, 13 siècles d’histoire, Editions OUEST-FRANCE.
Voici ce que vous pouvez lire en quatrième de couverture.
En 708, il y a donc treize siècles, saint Michel a ordonné à saint Aubert de construire un sanctuaire en son honneur sur le Mont Tombe, qui a été appelé ensuite Mont-Saint-Michel.
Le nouveau sanctuaire est devenu rapidement le centre d’un grand pèlerinage, les hommes venant y prier pour obtenir une bonne mort. Saint Michel a en effet une double vocation : non seulement il terrasse le dragon qui symbolise le diable, mais il pèsera les âmes des hommes lors du Jugement dernier et il conduira au paradis celles des justes.
Les religieux installés par saint Aubert pour assurer la garde du sanctuaire et accueillir les pèlerins ont été remplacés en 965 par des moines bénédictins qui ont édifié, au cours du Moyen Age, le monastère dont nous admirons aujourd’hui la hardiesse et la beauté.
Les moines ont dû souvent faire face à des événements dramatiques ; plusieurs bâtiments se sont effondrés et la foudre a provoqué une dizaine d’incendies. Chaque fois, sans perdre courage, les bénédictins ont relevé les ruines, reconstruisant toujours plus solidement.
Ils ont dû également défendre leur monastère contre ceux qui voulaient s’en emparer, les Anglais durant la guerre de Cent Ans et les huguenots pendant les guerres de Religion ; grâce à la ténacité de ses défenseurs et à sa situation insulaire dans une baie dont les marées sont parmi les plus fortes d’Europe, le Mont est demeuré inviolable.
En 1790, un décret ayant supprimé les vœux monastiques, les moines ont quitté l’abbaye qui a été transformée peu après en prison. Cette utilisation scandaleuse de bâtiments aussi sublimes a heureusement cessé en 1863.
L’abbaye a ensuite été restaurée. Depuis 1969, une petite communauté y assure à nouveau une présence religieuse.